Le vent se lève

Il est 6h, les volets claquent, me réveillent. J’appuie tout endormie sur l’écran de mon portable. Je sais quelle heure il est, pourtant l’Heure tarde à arriver. Je suis debout. Elles se lèvent aussi.

Debout l’humanitéE, debout phares dans la nuit. Debout, les humaines, main dans la main, le vent nous élève. 

Chaleur pesante, chaleurs présentes. Rien, pas un frisson, ni une vague ne trouble l’horizon.

L’œil qui me regarde de travers ne le sait pas encore, mais le vent s’est levé. Il glisse au travers des contrées désolées de nos souffrances passées, et réveille dans nos cheveux le sentiment de liberté.

Aux oreilles, il chuchote « Suis-moi ».  Aux Femmes, il murmure « C’est fini, enfin ».

À nous, la tempête, à vous, la gifle quand vous essayerez de l'arrêter, si vous essayez de Nous arrêter.

Le vent se lève, et nous avec.


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